Mieux qu'un Hitchcock
- tanguyleturquais
- 5 déc. 2013
- 2 min de lecture
On pourrait presque soupçonner Tanguy d'avoir fait exprès de tomber dans cette bulle de vent il y a une semaine, pour mieux jouer avec nos nerfs par la suite. Cette fin de Mini Transat est tout simplement exceptionnelle: entre le 4ème et le 9ème, les ministes se trouvent dans un mouchoir de poche et tout est encore possible. Le suspense est à son comble !
Le skipper de Terreal-Rêve d'Enfance tire pour l'instant merveilleusement bien son épingle du jeu. 8ème hier matin, il n'a cessé de revenir sur les concurrents qui le précédaient. Récupérant une belle 7ème place hier dans l'après midi, il continue de se démener comme un beau diable pour remonter au classement.
La photo d'illustration monte l'évolution de Tanguy par rapport aux autres concurrents (depuis mardi matin) du beau boulot !
Il reste un peu plus de 856 milles à parcourir pour Tanguy et le vent prévu nous laisse présager une arrivée dans la journée de dimanche. Nous pouvons encore être les témoins de nombreuses péripéties d'ici la délivrance de Tanguy, mais une chose est sur, il n'aura rien à regretter. A plusieurs milliers de kilomètres des concurrents on se rend très bien compte de l'intensité de la bataille en cours après plus de 3 semaines passées en mer en solitaire, on n'ose imaginer ce qu'elle donne de l'intérieur.
Bravo à Aymeric Belloir, grand vainqueur de la Mini Transat dans la catégorie série
Il a dominé la course d'un bout à l'autre ! Arrivé hier après midi (heure locale), sa victoire est incontestable et même un peu écrasante pour les autres concurrents. Mais comme il l'a lui-même dit: " la météo donnait une prime aux premiers, j'ai pris cette prime! " Le discret Aymeric Belloir était "le favori" de Tanguy, celui qu'il voyait vraiment gagner, il avait donc vu juste. Il faut dire que parier sur un navigateur expérimenté comme Aymeric n'était pas un choix risqué: l’expérience accumulée par le skipper du 810 est énorme, il aurait 10 transatlantiques à son actif, ainsi que trois saisons en Figaro (dont trois Solitaires et une transat AG2R ) ! Après, il y aussi le talent, bien entendu.Bravo Aymeric, ta trajectoire sur cette Mini Transat est un cas d'école, c'est fluide, sans accroc, tout simplement impressionnant.
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